« Le métier de sculpteur est pour un homme une espèce de défi perpétuel au bon sens, il est pour une femme isolée {….] une pure impossibilté. Ces mots, écrits en 1951 par Paul Claudel, dans un texte consacré à sa sœur, Camille Claudel, rendent parfaitement compte des difficultés quasi insurmontables qui attendaient les sculptrices , encore au début du XX° siècle. Le parallèle entre Camille Claudel – la sculptrice la plus célèbre du XIX° siècle – et Marie-Anne Collot- la seule sculptrice du siècle des lumières a avoir fait carrière_est certes un peu forcé mais il a le mérite de faire surgir certains points communs entre le destin des deux artistes » .
Cécilie Champy- Vinas, Conservateur au musée Zadkine , Paris.